"Il est étonnant ce pays, après plus d'un siècle de notre présence civilisatrice, il est étonnant de rencontrer si peu de gens parlant notre chère langue. Chaque fois que je hèle un taxi et que je demande au chauffeur:"do you speak english?", invariablement ils me répondent tous:"yes sahib". Et lorsque je leur demande un renseignement, ils ne comprennent rien"
  C'était une partie d'un texte en anglais que nous devions commenter lorsque j'avais 15 ans, plus de 40 ans passés.
Entre temps, bien de bouleversements se sont passés et les maîtres sont devenus moins maîtres de leur destin et plus esclaves de leurs illusions. Il en est ainsi entre l'Inde et son ancienne puissance de tutelle, la Grande-Bretagne, grande étant entendu comme un souvenir peu reconfortant.
   Le français lui, pour n'avoir pas eu de "territoires" en Inde, à part son confetti de Pondichery, a su garder la "tradition" éprouvée de relation avec les peuples "inférieurs".
 
  Aprés tout, un Indien c'est comme un Nègre en un peu plus, alors pourquoi ne pas lui appliquer nos recettes ordinaires à ces gens? Ça nous a bien réussi en Côte d'Ivoire... Il suffit de taper sur la table et d'appeler son maître, les USA.
  Notre cher et regretté père nous mettait en garde du côté pernicieux des habitudes:
  "L'habitude est une seconde nature" aimait-il à nous rappeler, un dicton français ô combien juste.
  Montebourg commentant sa décision de nationaliser Florange:"obama l'a fait avec General Motors, cameron avec 6 banques britanniques, etc..." voulait justifier le bien fondé de sa politique "sidérurgique". Et pourtant cette langue, le français, a offert au monde un autre dicton non moins intéressant: "comparaison n'est pas raison", probablement destiné à l'usage exclusif des étrangers. Car il faut distinguer l'environnement dans lequel les références ont pris leur décision de nationaliser et le sien propre.
  Un coup d'oeil sur le cas lorrain et l'impossibilité - hors contexte économique même - de continuer une exploitation à 600km à l'intérieur des terres, aurait du suffire pour déclarer la "grécisation" impossible de Florange. À savoir qu'on ne peut maintenir une activité vouée à disparaître à coup de millions et encore moins à coups de gueule. Pitoyable propagande supposée de gauche.
  Mais la vraie honte, car il s'agit d'une honte nationale, c'est cette reculade publique du fauteur de troubles montebourg, anihilant s'il le fallait encore, la crédibilité des socialistes.
  Honte peut-être, mais aussi manque de lucidité et communication à la petite semaine, par l'entrevue de mittal et hollande, que d'aucuns ont tout simplement qualifiée de CONVOCATION. Il convient d'expliquer qui convoque qui. Au regard des pris en otages par montebourg, les 20.000 employés français de mittal au travers de ses 150 sites en France, on aurait tendance à attribuer à l'Indien le beau rôle. Mais au fait, nous parlons bien de Mittal le Britannique?
Andriamahanina Raberahona Jacky Celin
Joetke's Hub copyright Nov'12
 
 
 
Nov 28 2012
seamonkey firefox safari

Older

François Hollande, le Nouveau Louis XVI est Arrivé

Newer

Armée Malgache DÉFENSE ETHNIQUE perso de Ratsiraka